En cinq ans, les loyers se sont envolés de 20%. Qui dit mieux ? Les charges de copropriété ! Depuis 2002, leur montant a bondi de 30,5%. Selon les estimations de l’observatoire Apogée, elles atteignent désormais en moyenne 2 521 euros par an pour un 65 mètres carrés dans la capitale. Une mauvaise nouvelle pour les propriétaires, bien sûr. Mais aussi pour les locataires, qui financent traditionnellement une partie de la note. La faute à qui ? «A personne, vous expliquera Serge Ivars, président de la Confédération nationale des administrateurs de biens. Les charges sont l’addition de tout un tas de choses qui augmentent, et les syndics n’y peuvent rien.» Eh bien, voyons cela.
Le coût de la sécurité Pour l’énergie, premier coupable officiel du dérapage, il n’y a en effet rien à dire. Depuis 2002, le prix du fioul a grimpé de 75% et celui du gaz de 30%. A cela, aucun syndic ne peut rien. Idem avec la hausse des salaires, qui a fait croître mécaniquement les honoraires des entreprises de nettoyage et la facture des sociétés de maintenance (+ 30%). Ce dernier poste a d’autant plus dérapé que, depuis le début des années 2000, beaucoup de copropriétés se sont équipées de Digicode, de grilles et autres barrières de sécurité. «Autant de nouveautés qui pèsent sur les frais d’entretien», insiste Michel Mouillart, prof d’économie à Nanterre et spécialiste de ces questions.
L'immobilier dans le département de l'Hérault est également en fort progression ces dernières années. Proche des grandes villes, on constate une flambée des prix sur les terrains constructibles.